Rapidement après la découverte de Röntgen on ne cessa d'améliorer les tubes. Un pas décisif fut franchi avec Le tube de COOLIDGE, savant américain, qui en 1913, eu l'idée d'utiliser un filament en tungstène, une plaque de métal comme anode, et réussi à obtenir un vide plus poussé dans l'ampoule. On pouvait dès lors régler le courant du filament et de fait choisir la qualité du faisceau de rayons x en jouant sur l'intensité du courant de chauffage du filament et sur la différence de potentiel entre l'anode et la cathode. Avant ce perfectionnement l'opérateur était obligé de "ramollir" le tube avec une lampe à souder.
Le faible rendement des émulsions des plaques photographiques et des tubes radiogènes conduisirent à perfectionner cette méthode inadaptée. Sachant que le platino-phosphore de baryum était sensible aux rayons X on introduisit l'idée que l'émulsion photographique pourrait-être impressionnée par la fluorescence de telles substances. On venait d'inventer les écrans renforçateurs. Les écrans renforçateurs qui émettent un rayonnement lumineux capable d'impressionner une émulsion photographique sous l'influence de rayons X. Ils sont constitués de platino-cyanure de baryum ou de potassium, de sulfure de calcium ou de zinc, de tungstate de calcium, et pour les plus récent de "terres rares"(substances qui nous sont familières car elles tapissent les tubes de nos téléviseurs couleur).Puisque ses substances impressionnent l'émulsion photographique en renforçant l'image se sont des écrans renforçateurs.
Au débuts de la radiologie, on utilise des émulsions photographiques :de simples plaques de verres comme celle des appareils photo de l'époque. Gênés parla faible réponse du gélatino-bromure d'argent, l'épaisseur de la plaque de verre et sa teneur en plomb(le plomb arrête les rayons X) Georges Eastman Kodak se propose d'introduire un film à double émulsion entre deux écrans renforçateurs insérés dans une "cassette" opaque à la lumière. Ce procédé sera universellement utilisé jusqu'à nos jours avant l'avènement de la numérisation.